Evaluation du stress induit par la simulation et de son impact sur les performances des résidents en médecine d'urgence et en anesthésie réanimation
Diffusé le 16/10/2020abir wahabi (1, 1), SAIDA ZELFANI (2), Manai Héla (2), lilia lotfi (1, 1), rafika ben chihaoui (1, 1), Sana Dridi (2), Mounir Daghfous (2)
1. SAMU 01 du Nord Est, CAMU, tunis, Tunisie
2. SAMU-SMUR, centre d'aide médicale urgente, tunis, Tunisie
2. SAMU-SMUR, centre d'aide médicale urgente, tunis, Tunisie
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Introduction : La simulation a pris une place importante dans l'enseignement médical. Cependant cette méthode pédagogique peut générer un stress important chez les apprenants.
L'objectif de ce travail était de décrire le niveau de stress chez des résidents en anesthésie-réanimation et en médecine d'urgence lors de situations critiques en simulation haute fidélité et évaluer l'impact de ce stress sur les performances des participants
Méthodes : Etude descriptive prospective monocentrique menée sur une période d'une année au CESU du SAMU 01 du Nord Est. Inclusion des résidents de médecine d'urgence et d'anesthésie-réanimation qui ont donné leur consentement éclairé. Le thème du scénario était la prise en charge d'un syndrome coronarien aigu avec sus-décalage du segment ST à la phase aigu et qui se complique d'un trouble du rythme de type TV sans pouls. L'évaluation du stress a été faite moyennant des paramètres cliniques (PAS, PAD, PAM et FC) et des paramètres subjectifs (ENS et STAI-YA). Evaluation de l'impact du stress a été faite par le score ANT'S pour les compétences non techniques et par les délais de prise en charge pour les compétences techniques.
Résultats : Trente six résidents ont été inclus. Une augmentation de la FC moyenne a été noté passant de 83,8± 9,9 bpm avant le scénario à 101,3± 17,8 bpm après le scénario avec une différence statistiquement significative (P>0,01). Une augmentation de la PAS passant de 112,2± 8,3 mmHg avant le scénario à 149,6±16,8 après le scénario avec une différence statistiquement significative (P>0,01). Une augmentation significative de la moyenne de l'ENS après scénario comparée à la moyenne de l'ENS avant le scénario (6±1,52 versus 5±2,11) (P>0,004). Une augmentation significative de la moyenne du STAI-YA après scénario comparée à la moyenne du STAI-YA avant le scénario (57,8±12,3 versus 40±6,6) (P=0,01). La FC et l'ENS ont diminué de façon significative après le débriefing. Une corrélation significative avec relation inverse entre la FC après le scénario et le délai nécessaire pour instaurer un traitement symptomatique (Rho de spearman= -0,449, p=0,019)
Conclusion: L'apprentissage de la gestion des situations critiques par la simulation est associé à un stress important. Ce stress a un impact positif sur le délai de correction de défaillances vitales.
L'objectif de ce travail était de décrire le niveau de stress chez des résidents en anesthésie-réanimation et en médecine d'urgence lors de situations critiques en simulation haute fidélité et évaluer l'impact de ce stress sur les performances des participants
Méthodes : Etude descriptive prospective monocentrique menée sur une période d'une année au CESU du SAMU 01 du Nord Est. Inclusion des résidents de médecine d'urgence et d'anesthésie-réanimation qui ont donné leur consentement éclairé. Le thème du scénario était la prise en charge d'un syndrome coronarien aigu avec sus-décalage du segment ST à la phase aigu et qui se complique d'un trouble du rythme de type TV sans pouls. L'évaluation du stress a été faite moyennant des paramètres cliniques (PAS, PAD, PAM et FC) et des paramètres subjectifs (ENS et STAI-YA). Evaluation de l'impact du stress a été faite par le score ANT'S pour les compétences non techniques et par les délais de prise en charge pour les compétences techniques.
Résultats : Trente six résidents ont été inclus. Une augmentation de la FC moyenne a été noté passant de 83,8± 9,9 bpm avant le scénario à 101,3± 17,8 bpm après le scénario avec une différence statistiquement significative (P>0,01). Une augmentation de la PAS passant de 112,2± 8,3 mmHg avant le scénario à 149,6±16,8 après le scénario avec une différence statistiquement significative (P>0,01). Une augmentation significative de la moyenne de l'ENS après scénario comparée à la moyenne de l'ENS avant le scénario (6±1,52 versus 5±2,11) (P>0,004). Une augmentation significative de la moyenne du STAI-YA après scénario comparée à la moyenne du STAI-YA avant le scénario (57,8±12,3 versus 40±6,6) (P=0,01). La FC et l'ENS ont diminué de façon significative après le débriefing. Une corrélation significative avec relation inverse entre la FC après le scénario et le délai nécessaire pour instaurer un traitement symptomatique (Rho de spearman= -0,449, p=0,019)
Conclusion: L'apprentissage de la gestion des situations critiques par la simulation est associé à un stress important. Ce stress a un impact positif sur le délai de correction de défaillances vitales.
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