Violences Faites aux Femmes : ressenti des médecins urgentistes référents
Diffusé le 16/10/2020Vanessa Belpomme (1), Sonja Curac (2), Aiham Ghazali (1), Caroline Rambaud (3), Ophélie Ferrant (4)
1. SMUR, Hôpital Beaujon, Clichy, France
2. Service d'Accueil des Urgences, Hôpital Beaujon, Clichy, France
3. Service d'anatomie-pathologique et médecine légale, Hôpital Raymond Poincaré, Garches, France
4. UMJ 78, Centre Hospitalier de Versailles, Versailles, France
2. Service d'Accueil des Urgences, Hôpital Beaujon, Clichy, France
3. Service d'anatomie-pathologique et médecine légale, Hôpital Raymond Poincaré, Garches, France
4. UMJ 78, Centre Hospitalier de Versailles, Versailles, France
Attention, ce média a plus de 5 ans.
Introduction : Les violences faites aux femmes sont un enjeu majeur de santé publique. La Mission Interministérielle pour la PROtection des Femmes contre les violences (MIPROF) créée par le décret du 3 janvier 2013, a mis en place un dispositif de médecins référents « violences faites aux femmes » (VFF) dans chaque service d'urgence (SAU) et/ou SAMU/SMUR du territoire français. La mission principale des médecins référents est de recenser le nombre de femmes victimes de violences et de les dépister de façon systématique.
Matériel et Méthode :Etude prospective observationnelle multicentrique réalisée de Juin et d'Août 2019, à partir d'un questionnaire envoyé par mail aux 56 médecins référents de tous les SAU et SAMU/SMUR de l'Ile de France L'analyse statistique a été réalisée à partir du logiciel Statview ®. Les résultats étaient exprimés en moyenne et écarts types pour les variables continues. Les variables catégorielles ont été décrites par les effectifs et pourcentages. La comparaison a été réalisée par t-test pour les variables quantitatives et par Chi² pour les variables catégorielles avec un seuil de significativité fixé a p=0,05.
Résultats :Sur les 56 questionnaires envoyés, 27 ont pu être analysés. L'âge moyen des médecins était de 36 ± 8 ans. Le sexe ratio (H/F) était de 0.26. 15 (56%) médecins avaient un statut de praticien hospitalier temps plein et 16 (59%) exerçaient la médecine d'urgence depuis plus de 10 ans. 26 (96 %) médecins avaient déclaré être référents depuis au moins 4 ans. 17 (63 %) médecins référents déclaraient avoir mis en place une procédure sur les VFF. Il n'y avait aucune différence significative concernant les années d'expérience en tant médecin référent. Seulement 10 (29%) médecins référents déclaraient avoir recensé à la MIPROF le nombre de victimes dans leur structure. Il n'y avait aucune différence significative concernant les années d'expérience en tant que médecin référent. Seulement 12 (38%) médecins référents déclaraient effectuer un dépistage systématique des femmes victimes de violence.
Conclusion : La majorité des médecins référents déclaraient que la MIPROF leur avait été utile. Même si la majorité des médecins urgentistes référents avaient mis en place une procédure sur les VFF au sein de leur service, ils déclaraient ne pas en effectuer ni le recensement à la MIPROF ni le dépistage systématique. La création de réseau entre les services d'urgences et les acteurs institutionnels pourrait être une piste d'amélioration.
Matériel et Méthode :Etude prospective observationnelle multicentrique réalisée de Juin et d'Août 2019, à partir d'un questionnaire envoyé par mail aux 56 médecins référents de tous les SAU et SAMU/SMUR de l'Ile de France L'analyse statistique a été réalisée à partir du logiciel Statview ®. Les résultats étaient exprimés en moyenne et écarts types pour les variables continues. Les variables catégorielles ont été décrites par les effectifs et pourcentages. La comparaison a été réalisée par t-test pour les variables quantitatives et par Chi² pour les variables catégorielles avec un seuil de significativité fixé a p=0,05.
Résultats :Sur les 56 questionnaires envoyés, 27 ont pu être analysés. L'âge moyen des médecins était de 36 ± 8 ans. Le sexe ratio (H/F) était de 0.26. 15 (56%) médecins avaient un statut de praticien hospitalier temps plein et 16 (59%) exerçaient la médecine d'urgence depuis plus de 10 ans. 26 (96 %) médecins avaient déclaré être référents depuis au moins 4 ans. 17 (63 %) médecins référents déclaraient avoir mis en place une procédure sur les VFF. Il n'y avait aucune différence significative concernant les années d'expérience en tant médecin référent. Seulement 10 (29%) médecins référents déclaraient avoir recensé à la MIPROF le nombre de victimes dans leur structure. Il n'y avait aucune différence significative concernant les années d'expérience en tant que médecin référent. Seulement 12 (38%) médecins référents déclaraient effectuer un dépistage systématique des femmes victimes de violence.
Conclusion : La majorité des médecins référents déclaraient que la MIPROF leur avait été utile. Même si la majorité des médecins urgentistes référents avaient mis en place une procédure sur les VFF au sein de leur service, ils déclaraient ne pas en effectuer ni le recensement à la MIPROF ni le dépistage systématique. La création de réseau entre les services d'urgences et les acteurs institutionnels pourrait être une piste d'amélioration.
Voir les médias du dossier/événement :
Urgences 2020
Informations professionnelles
- AFMU
- Agenda
- Annonces de postes
- Annuaire de l'urgence
- Audits
- Calculateurs
- Cas cliniques
- Cochrane PEC
- COVID-19
- DynaMed
- E-learning
- Géodes
- Grand public
- Librairie
- Médecine factuelle
- Outils professionnels
- Podcast
- Portail de l'urgence
- Recherche avancée
- Recommandations
- Recommandations SFMU
- Référentiels SFMU
- Textes réglementaires
- UrgencesDPC
- Webinaire
- Weblettre
Actualites APM
- [09/08/2025] Dans la vie des établissements: CHU de Tours, CH de Maubeuge, CH de Laval
- [08/08/2025] Dans la vie des établissements: CH de Saint-Dizier (Haute-Marne), CH de…
- [05/08/2025] La régulation libérale "fait défaut" dans plus de la moitié…
- [05/08/2025] Le ministère de la santé lance une enquête sur l'attribution…
- [Toutes les actualités]