CONSULTATIONS NON JUSTIFIEES AUX URGENCES: PREVALENCE ET PROFIL DES CONSULTANTS

Diffusé le 16/10/2020

KHEDIJA ZAOUCHE (1), KHALIL A KHENISSI (2), abdelwaheb mghirbi (3), Mhadhbi Hadil (4), boubaker radhia (3), BACCOUCHE RAMLA (3), HAMIDA MAGHRAOUI (1), KAMEL MAJED (5)

1. EMERGENCY DEPARTMENT OF LA RABTA TEACHING HOSPITAL, LA RABTA HOSPITAL, TUNIS, Tunisie
2. SERVICE DES URGENCES CHU LA RABTA , FACULTE DE MEDECINE DE TUINS . UNIVERSITE TUNIS EL MANAR 1, TUNI, Tunisie
3. EMERGENCY DEPARTMENT OF LA RABTA TEACHING HOSPITAL, UNIVERSITY OF MANAR I, tunis, Tunisie
4. SERVICE DES URGENCES CHU LA RABTA , FACULTE DE MEDECINE DE TUINS . UNIVERSITE TUNIS EL MANAR 1, tunis, Tunisie
5. EMERGENCY DEPARTMENT OF LA RABTA TEACHING HOSPITAL, LA RABTA HOSPITAL, tunis, Tunisie

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Introduction : Les structures d'urgence des centres hospitaliers souffrent d'un engorgement chronique mettant sous tension tout le système de santé et compromettant inéluctablement la qualité des soins. L'augmentation du nombre de certaines consultations décrites comme « non justifiées » est une des raisons considérées comme étant à l'origine de cet encombrement. Le but de notre travail était d'étudier le nombre et décrire les caractéristiques cliniques des patients dont le besoin de consultation est non urgent.
Méthodes : Etude prospective descriptive menée sur un mois au service des urgences d'un centre hospitalo-universitaire. Un échantillon de 300 patients représentatif du nombre moyen de consultants par jour a été inclus. Nous avons soumis les fiches médicales de ces patients à l'avis de médecins séniors urgentistes et médecins de famille référents exerçant dans une structure de santé de base. Nous avons demandé, séparément, aux deux groupes de médecins si l'état de ces patients nécessitait réellement un passage par une structure d'urgence.
Résultats : Parmi les 300 patients ayant consulté les urgences durant la période d'étude, 89 d'entre eux (29,6%), ne nécessitaient selon l'avis des médecins urgentistes et des médecins de famille ni avis spécialisé, ni examens complémentaires ni prise en charge en milieu d'urgence. Pour 156 d'entre eux (52%), l'avis des deux groupes de médecins était unanime quant à la nécessité de leur passage par les urgences. Enfin, une discordance d'avis a été objectivée pour 55 patients (18,4%) portant sur 29 patients qui devaient être adressés aux urgences selon les urgentistes et 26 autres pour lesquels des examens complémentaires ou un avis spécialisé a été jugé nécessaire par les médecins de famille.
Conclusion : Durant la période d'étude, le flux des patients consultants aux urgences aurait pu être allégé d'environ 30%. Une réorganisation du système de santé vers une alternative de recours autre que les structures d'urgences des centres hospitaliers, doit être absolument envisagée.
Tags : Urgences Mesusage Encombrement
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