Evaluation d'un protocole multiprofessionnel d'orientation des patients pychiatriques opposants aux soins après régulation médicale.
Diffusé le 16/10/2020Claire Puyuelo (1), Fabrice Louvet (1), Agnès Ricard-Hibon (1)
1. SAMU-SMUR, Centre Hospitalier René Dubos, Pontoise, France
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Introduction : La régulation médicale des patients psychiatriques opposants aux soins est difficile dans son organisation et sa réalisation. Le SAMU 95 a instauré un protocole multiprofessionnel de prise en charge préhospitalière des urgences psychiatriques. L'objectif de notre étude a été d'évaluer ce protocole par l'analyse du devenir hospitalier des patients, notamment le type d'hospitalisation et leur durée de prise en charge préhospitalière.
Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive bi-centrique, sur l'année 2018. 291 patients majeurs, régulés par le SAMU et ayant nécessité l'utilisation du protocole multiprofessionnel, étaient inclus. Le critère de jugement principal était la concordance du mode d'hospitalisation, étudié par le devenir des 65 patients adressés à Pontoise et des 30 adressés à Beaumont-sur-Oise, sur les données recueillies dans les dossiers médicaux hospitaliers. Le critère de jugement secondaire était la durée de prise en charge préhospitalière via les données inscrites sur leur dossier de régulation médicale. Une analyse globale et en sous groupe était réalisée.
Résultats : Soixante-cinq pourcents (65%) des patients sont hospitalisés au décours de leur prise en charge par le SAMU. Parmi eux, 71% le sont sous contrainte (SPDT ou SPDRE) dont 21% sous un mode d'hospitalisation différent de celui préconisé par le médecin régulateur du SAMU (10% à Pontoise, 43% à Beaumont-sur-Oise). La durée de prise en charge pré-hospitalière des patients psychiatriques opposants aux soins est plus longue avec une durée moyenne de régulation de 1h42, pour une durée moyenne de régulation médicale de 34 minutes tout motif confondu, et de 50 minutes pour les motifs psychiatriques, avec patients non opposants.
Discussion : La prise en charge d'un patient psychiatrique opposant aux soins est un motif quotidien de recours au SAMU. La différence entre le mode d'hospitalisation préconisé par le médecin régulateur et le mode mis en place a plusieurs explications, notamment l'absence en temps réel d'un avis psychiatrique spécialisé.
Conclusion : La mise en place d'une liaison entre le SAMU et un psychiatre ou du personnel paramédical psychiatrique pour participer à la régulation des patients psychiatriques opposants aux soins, pourrait optimiser leur prise en charge par un avis spécialisé, pour une meilleure orientation hospitalière et une diminution de leur temps de prise en charge préhospitalier.
Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude rétrospective descriptive bi-centrique, sur l'année 2018. 291 patients majeurs, régulés par le SAMU et ayant nécessité l'utilisation du protocole multiprofessionnel, étaient inclus. Le critère de jugement principal était la concordance du mode d'hospitalisation, étudié par le devenir des 65 patients adressés à Pontoise et des 30 adressés à Beaumont-sur-Oise, sur les données recueillies dans les dossiers médicaux hospitaliers. Le critère de jugement secondaire était la durée de prise en charge préhospitalière via les données inscrites sur leur dossier de régulation médicale. Une analyse globale et en sous groupe était réalisée.
Résultats : Soixante-cinq pourcents (65%) des patients sont hospitalisés au décours de leur prise en charge par le SAMU. Parmi eux, 71% le sont sous contrainte (SPDT ou SPDRE) dont 21% sous un mode d'hospitalisation différent de celui préconisé par le médecin régulateur du SAMU (10% à Pontoise, 43% à Beaumont-sur-Oise). La durée de prise en charge pré-hospitalière des patients psychiatriques opposants aux soins est plus longue avec une durée moyenne de régulation de 1h42, pour une durée moyenne de régulation médicale de 34 minutes tout motif confondu, et de 50 minutes pour les motifs psychiatriques, avec patients non opposants.
Discussion : La prise en charge d'un patient psychiatrique opposant aux soins est un motif quotidien de recours au SAMU. La différence entre le mode d'hospitalisation préconisé par le médecin régulateur et le mode mis en place a plusieurs explications, notamment l'absence en temps réel d'un avis psychiatrique spécialisé.
Conclusion : La mise en place d'une liaison entre le SAMU et un psychiatre ou du personnel paramédical psychiatrique pour participer à la régulation des patients psychiatriques opposants aux soins, pourrait optimiser leur prise en charge par un avis spécialisé, pour une meilleure orientation hospitalière et une diminution de leur temps de prise en charge préhospitalier.
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