SMUR primaire de première et de seconde intention au SAMU 37 : existe-il une différence sur la mortalité des patients en pré-hospitalier et pour ceux pris en charge au CHU de Tours de 2007 à 2018 ?
Diffusé le 16/10/2020Nathalie Polisset (1), Jeremy Pasco (2), Saïd Laribi (1), Jean-François Bodin (3)
1. Urgences/SAMU, CHRU Tours, Tours, France
2. SIMEES, CHRU Tours, Tours, France
3. SAMU, CHRU Tours, Tours, France
2. SIMEES, CHRU Tours, Tours, France
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Introduction : L'envoi de SMUR pour une intervention primaire doit se faire au plus vite. L'objectif principal de ce travail était de décrire la mortalité des patients pour lesquels un SMUR primaire a été envoyé, selon s'il s'agissait d'un SMUR de 1ère intention (S1, déclenché dès l'appel) ou de seconde intention (S2, déclenché plus de 10 minutes après l'appel). Les objectifs secondaires étaient de décrire l'évolution des S2 au cours du temps et les facteurs en lien avec l'envoi d'un S2.
Matériel et méthodes : Cette étude rétrospective descriptive recense tous les SMUR primaires déclenchés par le SAMU du 18 septembre 2007 au 31 décembre 2018 et n'impliquant qu'un seul patient. Nous avons extrait nos variables du logiciel de régulation et du PMSI du CHU.
Résultats : Nous avons inclus 38 677 patients, dont 25 011 S1 et 13 666 S2. La mortalité pré-hospitalière était de 14,6% en S1 et 9,2% en S2. Après retrait des arrêts cardio-respiratoire, elle était de 2,3% en S1 et 1,3% en S2. Pour les patients hospitalisés au CHU, il y avait 8,6% de décès en S1 et 10,8% en S2. Trois catégories attirent l'attention par un nombre de décès augmenté en S2 : Pneumologie, Malaise, et Gastroentérologie. Les catégories Allergie, Convulsion, Etat de choc, Neurologie, Toxicologie montraient également une mortalité supérieure en S2. La proportion de femme, d'appel au 18, d'intervention dans les lieux publics étaient plus fréquent en S2. Il y avait plus de patients pris en charge pour Coma, Convulsion, Etats de choc, Malaise, Gastroentérologie, Pneumologie, Neurologie, Toxicologie, Traumatologie et Tentatives de suicide en S2. L'évolution des SMUR S1/S2 était stable dans le temps, avec 64,7% de S1 contre 35,3% de S2. L'envoi des SMUR S1/S2 sur 24h montre une répartition similaire avec un pic de S2 entre 2 et 4h. Sur une semaine, la différence S1/S2 est moins marquée les samedis et dimanches.
Discussion et conclusion : Effectuer une analyse fine de l'activité du SAMU est complexe par la multiplicité et la variabilité des situations qui y sont traitées. Ce travail permet de ressortir certaines tendances qui permettront de sensibiliser les régulateurs aux situations plus pourvoyeuses de S2. Il faudra compléter ce travail en poursuivant l'analyse de notre population et en effectuant des travaux sur les catégories où une différence de mortalité a été mise en évidence afin de rechercher d'éventuels facteurs d'amélioration.
Matériel et méthodes : Cette étude rétrospective descriptive recense tous les SMUR primaires déclenchés par le SAMU du 18 septembre 2007 au 31 décembre 2018 et n'impliquant qu'un seul patient. Nous avons extrait nos variables du logiciel de régulation et du PMSI du CHU.
Résultats : Nous avons inclus 38 677 patients, dont 25 011 S1 et 13 666 S2. La mortalité pré-hospitalière était de 14,6% en S1 et 9,2% en S2. Après retrait des arrêts cardio-respiratoire, elle était de 2,3% en S1 et 1,3% en S2. Pour les patients hospitalisés au CHU, il y avait 8,6% de décès en S1 et 10,8% en S2. Trois catégories attirent l'attention par un nombre de décès augmenté en S2 : Pneumologie, Malaise, et Gastroentérologie. Les catégories Allergie, Convulsion, Etat de choc, Neurologie, Toxicologie montraient également une mortalité supérieure en S2. La proportion de femme, d'appel au 18, d'intervention dans les lieux publics étaient plus fréquent en S2. Il y avait plus de patients pris en charge pour Coma, Convulsion, Etats de choc, Malaise, Gastroentérologie, Pneumologie, Neurologie, Toxicologie, Traumatologie et Tentatives de suicide en S2. L'évolution des SMUR S1/S2 était stable dans le temps, avec 64,7% de S1 contre 35,3% de S2. L'envoi des SMUR S1/S2 sur 24h montre une répartition similaire avec un pic de S2 entre 2 et 4h. Sur une semaine, la différence S1/S2 est moins marquée les samedis et dimanches.
Discussion et conclusion : Effectuer une analyse fine de l'activité du SAMU est complexe par la multiplicité et la variabilité des situations qui y sont traitées. Ce travail permet de ressortir certaines tendances qui permettront de sensibiliser les régulateurs aux situations plus pourvoyeuses de S2. Il faudra compléter ce travail en poursuivant l'analyse de notre population et en effectuant des travaux sur les catégories où une différence de mortalité a été mise en évidence afin de rechercher d'éventuels facteurs d'amélioration.
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