Médecins Correspondants SAMU : Analyse du mode de déclenchement par la régulation médicale et de la prise en charge des patients.
Diffusé le 16/10/2020Pauline CUVELIER (1), Marion SALES (2), Enayet EDUN (3), Koffi KOMLANVI (3), Pierre VALETTE (3), Eric WIEL (4)
1. SAU - SMUR - SAMU, Centre Hospitalier d'Arras, Arras, France
2. SAU- SMUR - SAMU, Centre hospitalier d'Arras, Arras, France
3. SAU - SMUR - SAMU, Centre hospitalier d'Arras, Arras, France
4. Université de Lille, Hopital Roger Salengro - CHRU Lille, Lille, France
2. SAU- SMUR - SAMU, Centre hospitalier d'Arras, Arras, France
3. SAU - SMUR - SAMU, Centre hospitalier d'Arras, Arras, France
4. Université de Lille, Hopital Roger Salengro - CHRU Lille, Lille, France
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Introduction : Le dispositif Médecin Correspondant SAMU (MCS) était mis en place en 2003 pour permettre une prise en charge rapide et avec compétence des patients jusqu'à l'arrivée du Service Mobile d'Urgence et de Réanimation (SMUR). L'arrêté du 12 février 2007 permet de définir précisément le rôle des MCS. L'article 2 dit que MCS et SMUR sont déclenchés systématiquement, puis les moyens sont adaptés selon le bilan du MCS. L'objectif de notre étude est de décrire le mode de déclenchement du MCS par la régulation médicale et la prise en charge de ces patients.
Méthode : Etude descriptive, rétrospective, réalisée au sein du SAMU. Analyse des interventions des MCS du 1eroctobre 2016 au 31 mars 2018. Les données recueillies concernaient les patients, les interventions, le bilan passé en régulation et l'orientation des patients pris en charge par les MCS. Analyses statistiques descriptives et bi-variées. Accord CNIL.
Résultats : Les MCS ont réalisé 160 interventions, pour 184 patients. Le SMUR était déclenché de façon simultanée au MCS 118 fois (73,8%). Il était ensuite maintenu jusqu'au lieu d'intervention 87 fois (73,7% d'entre eux). Cela correspond donc à 45,6% des interventions pour lesquelles le MCS est intervenu sans l'assistance médicale d'un SMUR. Le SMUR était plus souvent déclenché simultanément pour les motifs traumatologiques (87,9%), neurologique (79,1%), cardiologique (76,9%) et respiratoire (71,8%) avec une différence significative entre les motifs (p=0,04). Le SMUR était déclenché dans 7 des 8 interventions impliquant plusieurs victimes. Les patients étaient hospitalisés dans 76,1% des cas, avec médicalisation pour 46,4% de ces patients.
Discussion : Cette étude montre que le SMUR n'était pas déclenché systématiquement. On observe que le bilan MCS a permis d'annuler de nombreux SMUR. Cette meilleure répartition des moyens permet un gain financier puisque une intervention MCS est moins coûteuse que celle d'un SMUR. Elle permet également une réorientation des SMUR sur le territoire.
Conclusion :La première partie de l'article 2 n'est donc pas toujours respectéeau sein du SAMU. Maisl'adaptation des moyens aux besoins du patient l'est systématiquement.
Méthode : Etude descriptive, rétrospective, réalisée au sein du SAMU. Analyse des interventions des MCS du 1eroctobre 2016 au 31 mars 2018. Les données recueillies concernaient les patients, les interventions, le bilan passé en régulation et l'orientation des patients pris en charge par les MCS. Analyses statistiques descriptives et bi-variées. Accord CNIL.
Résultats : Les MCS ont réalisé 160 interventions, pour 184 patients. Le SMUR était déclenché de façon simultanée au MCS 118 fois (73,8%). Il était ensuite maintenu jusqu'au lieu d'intervention 87 fois (73,7% d'entre eux). Cela correspond donc à 45,6% des interventions pour lesquelles le MCS est intervenu sans l'assistance médicale d'un SMUR. Le SMUR était plus souvent déclenché simultanément pour les motifs traumatologiques (87,9%), neurologique (79,1%), cardiologique (76,9%) et respiratoire (71,8%) avec une différence significative entre les motifs (p=0,04). Le SMUR était déclenché dans 7 des 8 interventions impliquant plusieurs victimes. Les patients étaient hospitalisés dans 76,1% des cas, avec médicalisation pour 46,4% de ces patients.
Discussion : Cette étude montre que le SMUR n'était pas déclenché systématiquement. On observe que le bilan MCS a permis d'annuler de nombreux SMUR. Cette meilleure répartition des moyens permet un gain financier puisque une intervention MCS est moins coûteuse que celle d'un SMUR. Elle permet également une réorientation des SMUR sur le territoire.
Conclusion :La première partie de l'article 2 n'est donc pas toujours respectéeau sein du SAMU. Maisl'adaptation des moyens aux besoins du patient l'est systématiquement.
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