Prise en charge des états hyperosmolaires vus aux urgences
Diffusé le 16/10/2020Chiraz Ben Slimène (1), Ines Chermiti (1), Hanène Ghazali (1), Yasmine Walha (1), Khadija Kooli (1), Monia Ngach (1), Ahlem Azouzi (1), Sami Souissi (1)
1. Service des urgences/SMUR, Hôpital Régional de Ben Arous - Tunisie, Ben Arous, Tunisie
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Introduction : L'état hyperosmolaire (EH) constitue une situation rare définie par une osmolarité plasmatique supérieure ou égale à 310 mosm/l. Cette pathologie intéresse généralement les sujets âgés. Elle est due le plus fréquemment soit à une décompensation aigue de diabète ou à un état de déshydratation globale associée à une hypernatrémie. Le pronostic des états hyperosmolaires reste sombre.
L'objectif de cette étude était d'identifier les caractéristiques cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives des patients admis aux urgences pour EH.
Méthodes : Etude prospective descriptive menée sur six mois. Inclusion des patients adultes admis aux urgences pour EH. L'osmolarité a été calculée à l'admission selon la formule suivante : 2 natrémie + glycémie. L'hyperosmolarité a été définie par une osmolarité supérieure à 310mosm/l. Recueil des données cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives.
Résultats : Inclusion de 13 patients. L'âge moyen était de 73+/-12,7 ans. Le sex-ratio était de 5,6. L'hyperosmolarité était due à une hyperglycémie chez trois patients. Comorbidités (n): diabète(7), hypertension(6), bronchopneumopathie chronique obstructive(2) et insuffisance cardiaque(1). Motifs de consultation (n) : altération de l'état général(6), confusion(4), déficit neurologique(2) et crise convulsive(1). Les signes de déshydratation extracellulaire étaient présents chez cinq patients. Résultats biologiques (moyenne±ET) : osmolarité 323+/-14 mosm/l, natrémie 147+/-13mmol/l, chlorémie117,5+/-12,1mmol/l et glycémie 23+/-3mmol/l. Quantité de liquide de perfusion reçue durant les premières 24heures par patient (moyenne en litres±ET) : sérum salé isotonique 5+/-3, sérum glucosé 2+/-1,6, eau 3+/-2 et Ringer lactate 2+/-1,7. Les causes identifiées étaient (n) : infection systémique(6), déshydratation(2), arrêt de l'insulinothérapie(1) et accident vasculaire cérébral(1). La durée moyenne d'hospitalisation était de 4+/-2 jours. La mortalité intra-hospitalière était de 36,4%.
Conclusions : L'état hyperosmolaire devient de plus en plus fréquent dans nos urgences et cela peut être du au vieillissement de la population. Son pronostic reste sombre malgré une prise en charge codifiée et rigoureuse.
L'objectif de cette étude était d'identifier les caractéristiques cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives des patients admis aux urgences pour EH.
Méthodes : Etude prospective descriptive menée sur six mois. Inclusion des patients adultes admis aux urgences pour EH. L'osmolarité a été calculée à l'admission selon la formule suivante : 2 natrémie + glycémie. L'hyperosmolarité a été définie par une osmolarité supérieure à 310mosm/l. Recueil des données cliniques, paracliniques, thérapeutiques et évolutives.
Résultats : Inclusion de 13 patients. L'âge moyen était de 73+/-12,7 ans. Le sex-ratio était de 5,6. L'hyperosmolarité était due à une hyperglycémie chez trois patients. Comorbidités (n): diabète(7), hypertension(6), bronchopneumopathie chronique obstructive(2) et insuffisance cardiaque(1). Motifs de consultation (n) : altération de l'état général(6), confusion(4), déficit neurologique(2) et crise convulsive(1). Les signes de déshydratation extracellulaire étaient présents chez cinq patients. Résultats biologiques (moyenne±ET) : osmolarité 323+/-14 mosm/l, natrémie 147+/-13mmol/l, chlorémie117,5+/-12,1mmol/l et glycémie 23+/-3mmol/l. Quantité de liquide de perfusion reçue durant les premières 24heures par patient (moyenne en litres±ET) : sérum salé isotonique 5+/-3, sérum glucosé 2+/-1,6, eau 3+/-2 et Ringer lactate 2+/-1,7. Les causes identifiées étaient (n) : infection systémique(6), déshydratation(2), arrêt de l'insulinothérapie(1) et accident vasculaire cérébral(1). La durée moyenne d'hospitalisation était de 4+/-2 jours. La mortalité intra-hospitalière était de 36,4%.
Conclusions : L'état hyperosmolaire devient de plus en plus fréquent dans nos urgences et cela peut être du au vieillissement de la population. Son pronostic reste sombre malgré une prise en charge codifiée et rigoureuse.
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