Qualité de vie professionnelle des médecins urgentistes: une étude observationnelle transversale multicentrique internationale
Diffusé le 16/10/2020Hélène André (1), Corrado Corradi Dell'Acqua (2), David Caillet-Bois (1), Delphine Douillet (3), Yonathan Freund (4), Andrea Penaloza (5), Frédéric Thys (6), Olivier Hugli (7)
1. Service des urgences, Hôpital universitaire de Lausanne-CHUV, Lausanne, Suisse
2. Faculté de Psychologie et des Sciences de l'Education, Université de Genève, Genève, Suisse
3. Département de Médecine d'Urgence , CHU Angers, Angers, France
4. Service des urgences, Hôpital Pitié-Salpêtrière, Assistance Publique - Hôpitaux de Paris, Paris, France
5. Service des urgences, Cliniques Universitaires St-Luc, Université Catholique de Louvain, Bruxelles, Belgique
6. Service des urgences, Grand Hôpital de Charleroi, Charleroi, Bulgarie
7. Service des Urgences, Hôpital universitaire de Lausanne-CHUV, Lausanne, Suisse
Attention, ce média a plus de 5 ans.
Introduction: La qualité de vie des médecins urgentistes (MU) des services d'urgences (SU) peut être impactée négativement par un burnout (BO), des traumatismes vicariants (TV) en lien avec les conditions de travail et l'exposition à la souffrance, ou positivement par la satisfaction d'aider autrui (satisfaction compassionnelle ou SC). Peu de données existent sur les risques de BO, de TV et de SC pour les MU des SU francophones. Le but de l'étude était de les quantifier chez les MU de 11 SU dans trois pays francophones.
Méthode : Enquête menée de juin à septembre 2019 par internet auprès des 303 MU de 11 SU cumulant 525'000 admissions/an. Risques de BO, TV, SC estimés avec les 3 sous-échelles du Professional Quality of Life (ProQoL), chacune de 10 items quantifiés par échelle de Likert à 5 niveaux (max 50 pts). Données présentées comme médiane et espace interquartile [EIQ] ou proportions.
Résultats : taux de participation de 65%; âge 35 ans [EIQ 31;44],51% femmes, années de travail aux SU 5 ans [5;9], travail hebdomadaire 48h [40;50]; 60% actifs en préhospitalier; 5 médecins (1.7%) en arrêt maladie. Table:
Discussion :. Notre étude montre que les risques de BO et de TV sont faibles à modérés, alors celui de SC est modéré à haut.
Conclusion: La majorité des MU sont à risque modéré de BO ou TV, alors qu'un quart présente un haut niveau de SC. Ces résultats suggèrent que, si un SU est un milieu à risque pour le bien-être des MU, aider autrui le rend aussi gratifiant.
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