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Réponse à l’ACADEMIE sur la formation médicale

L’Académie de Médecine vient de publier un rapport sur la formation médicale dans sa séance du 24 février 2025 (Rapporteur Pr. Guy Vallancien).
La Société Française de Médecine d’Urgence, SAMU-Urgences de France , le Collège National des Universitaires de Médecine d’Urgence, le Collège Français de Médecine d’Urgence et le Conseil National des Universités souhaitent réagir avec fermeté sur les préconisations concernant le nombre d’étudiants et l’exercice de la médecine d’urgence.
Il est écrit dans le rapport : « Compte tenu du nombre actuel des 51.000 praticiens généralistes temps plein, une augmentation de 10% devrait s’avérer suffisante. C’est moins le nombre de médecins soignants qui est important que le temps global de soins offert qui sera comblé par le développement des Centres Médicaux de Soins Immédiats (CMSI) faisant appel à des urgentistes et d’autres généralistes vacataires couvrant les plages horaires de nuit et de week-end afin d’assurer le relai entre les soins de ville et les urgences hospitalières. »
Nous tenons à porter à la connaissance de l’Académie que les urgentistes ne sont pas les médecins du soins non programmés.
Les médecins qualifiés en médecine d’urgence sont spécialistes des soins urgents et critiques c’est-à-dire des patients avec des motifs de recours qui peuvent mettre en jeu le pronostic vital de façon immédiate ou à court terme en l’absence d’une prise en charge dans les 24h00. Le soin non programmé a une temporalité différente avec une criticité moindre qui ne nécessite pas l’expertise de l’urgentiste ni les plateaux techniques de médecine d’urgence.
Les médecins urgentistes ne peuvent exercer qu’en milieu hospitalier, incluant les SAMU et SMUR. Le Conseil National de l’Ordre des Médecins a d’ailleurs pris une position très claire sur ce sujet, « les urgentistes ne peuvent pas prendre en charge des patients pour des soins non programmés en dehors du cadre des structures d’urgence ».
Nous dénonçons le raccourci fait entre l’urgentiste et le travail de nuit et de WE.
Une des solutions pour désengorger aujourd’hui les urgences est bien que chacun des acteurs du soin non programmé retrouve sa place nuit et WE inclus. La médecine générale a en cela un rôle fondamental à jouer.
Enfin, nous souhaitons sensibiliser l’Académie à la demande exprimée par des acteurs de la médecine d’urgence et des étudiants à un allongement de la durée du DES MU qui est en contradiction avec les préconisations de raccourcir la durée des études.
La maquette actuelle est extrêmement rigide et ne permet la réalisation que d’un seul stage dans une structure des urgences hospitalière avant la phase d’autonomisation. Elle ne permet pas non plus d’acquérir toutes les connaissances et compétences nécessaire à une spécialité transversale. Enfin, la maquette n’est pas en adéquation avec les recommandations européennes (5 ans) et ne permet pas une équivalence d’exercice dans des structures d’urgence européennes.
Pr. Sandrine CHARPENTIER, Présidente SFMU
Dr. Marc NOIZET, Président SUdF
Pr. Dominique PATERON, Président CNPMU (CFMU)
Pr. Florence DUMAS, Présidente CNUMU
Pr. Olivier MIMOZ, Président CNU
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