La prise en charge des traumatismes du rachis cervical aux urgences : évaluation de l'adéquation aux recommandations d'imagerie.
Diffusé le 16/10/2020Julien DENIS (1), Delphine DOUILLET (2), Lucile BRUERE (1), Arthur FLAUSSE (3), Pierre-Marie ROY (4)
1. Département de Médecine d'Urgence, CHU ANGERS, ANGERS, France
2. Emergency Department, CHU Angers, Angers, France
3. Département de Médecine d'Urgence, CHU ANGERS, Angers, France
4. Emergency Department, CHU Angers, ANGERS, France
2. Emergency Department, CHU Angers, Angers, France
3. Département de Médecine d'Urgence, CHU ANGERS, Angers, France
4. Emergency Department, CHU Angers, ANGERS, France
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Introduction : Les traumatismes du rachis cervical (TRC) sont un motif fréquent de consultation aux urgences, les complications sont rares mais de conséquences parfois dramatiques. Les pratiques actuelles s'appuient sur les règles NEXUS (National Emergency X-radiography Utilization Study) et CCR (C-spine Canadian Rules). Elles recommandent la réalisation d'une imagerie sur des critères anamnestiques et cliniques évaluant le risque de lésion instable. Le but de notre travail était d'évaluer les pratiques après l'introduction d'un protocole dédié.
Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude retrospective de type avant/après. Les patients de plus de 16 ans consultant aux urgences pour une suspicion de TRC étaient inclus. Les pratiques ont été évaluées par le respect de plusieurs adéquations résumant les recommandations d'imagerie selon leur indication théorique et leur qualité, puis leur synthèse en une adéquation finale.
Résultats : Un total de 238 patients a été inclus. Les accidents de la voie publique et les chutes sont les traumatismes les plus fréquemment responsables de TRC. Le taux de fracture cervicale est de 3.8% (n=9/238). La proportion des radiographies standards (RS) est de 50% (n=114/228) et les scanners 68% (n=159/228), 42 patients ont eu les deux. L'adéquation finale aux recommandations est de 70.6% (n=168/238) avec une amélioration significative des pratiques en dix ans comparativement à l'adéquation de 57.1% (n=120/210) en 2008 (p>0.05).
Discussion : La proportion de RS est toujours forte, à l'inverse des recommandations internationales préconisant un scanner du RC en première intention pour tous les TRC, du fait d'une sensibilité et d'un rapport bénéfice-coût plus intéressants. Le caractère rétrospectif de l'étude représente son biais principal, sa force est la comparaison avant et après l'introduction d'un protocole de service.
Conclusion : Dans un contexte de flux de patients important aux urgences, la rationalisation des prescriptions est devenue un réel enjeu. Les pratiques concernant les investigations devant un TRC s'améliorent avec une adhésion plus importante aux recommandations.
Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude retrospective de type avant/après. Les patients de plus de 16 ans consultant aux urgences pour une suspicion de TRC étaient inclus. Les pratiques ont été évaluées par le respect de plusieurs adéquations résumant les recommandations d'imagerie selon leur indication théorique et leur qualité, puis leur synthèse en une adéquation finale.
Résultats : Un total de 238 patients a été inclus. Les accidents de la voie publique et les chutes sont les traumatismes les plus fréquemment responsables de TRC. Le taux de fracture cervicale est de 3.8% (n=9/238). La proportion des radiographies standards (RS) est de 50% (n=114/228) et les scanners 68% (n=159/228), 42 patients ont eu les deux. L'adéquation finale aux recommandations est de 70.6% (n=168/238) avec une amélioration significative des pratiques en dix ans comparativement à l'adéquation de 57.1% (n=120/210) en 2008 (p>0.05).
Discussion : La proportion de RS est toujours forte, à l'inverse des recommandations internationales préconisant un scanner du RC en première intention pour tous les TRC, du fait d'une sensibilité et d'un rapport bénéfice-coût plus intéressants. Le caractère rétrospectif de l'étude représente son biais principal, sa force est la comparaison avant et après l'introduction d'un protocole de service.
Conclusion : Dans un contexte de flux de patients important aux urgences, la rationalisation des prescriptions est devenue un réel enjeu. Les pratiques concernant les investigations devant un TRC s'améliorent avec une adhésion plus importante aux recommandations.
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