L'hypnose en préhospitalier, ses différents rôles - Etude HYPE [U de bronze Soignants]

Introduction
Les patients en préhospitalier sont pour la plupart douloureux et anxieux. L'hypnose utilisée au bloc opératoire pourrait être transposée en préhospitalier.
Objectif
Étudier l'utilisation de l'hypnose par les professionnels de santé en préhospitalier.
Méthodes
Après ciblage (via une enquête préalable) des professionnels francophones utilisant l'hypnose en préhospitalier, diffusion en juin 2019 d'un questionnaire électronique : caractéristiques des répondants, utilisation de l'hypnose, conditions d'utilisation requises, techniques d'induction, avantages et problèmes.
Résultats
38 (84%) retours sur 45 questionnaires :
Pays d'exercice : Belgique : 12 (32%), France métropolitaine : 10 (26%), Québec : 5 (13%), DOM-TOM : 3 (8%), Suisse : 8 (21%)
14 (37%) femmes et 24 (63%) hommes
24 (63%) médecins-anesthésistes, 10 (27%) infirmiers-anesthésistes, 4 (10%) autres
Exercice en SMUR : 4 (10%) de 2 à 5 ans, 8 (21%) de 5 à 10 ans, 26 (69%) plus de 10 ans
Exercice de l'hypnose : 12 (31%) moins de 2 ans, 12 (31%) de 2 à 5 ans, 10 (28%) de 5 à 10 ans 4 (10%) plus de 10 ans
Indications : anxiolyse : 34 (89%) et analgésie : 32 (82%).
Circonstances : stress, anxiété : 36 (95%), douleur due aux soins : 26 (68%), douleur abdominale, crise d'asthme, hypertension, coronarien et brûlé : 16 (42%) et polytraum : 10 (26%)
Détails des réponses dans le tableau.
Conclusion
L'hypnose en préhospitalier était utilisée en toutes circonstances et pourrait être un outil complémentaire dans de multiples situations.