Prise en charge ambulatoire du pneumothorax spontané primaire par les urgentistes : fréquence et facteurs de risque d'échec
Diffusé le 16/10/2020Juline Beringer (1), Bérangère Tresch (2), Riad Jreige (1), Céline Cadudal (2), Jean-francois Vigneau (1), Sophie Lefebvre (1), Arnaud Bourdin (3), Mustapha Sebbane (1)
1. Département de Médecine d'urgence, CHU Montpellier, Montpellier, France
2. Département de Médecine d'Urgence, CHU Montpellier, Montpellier, France
3. Pneumologie, CHU Montpellier, Montpellier, France
2. Département de Médecine d'Urgence, CHU Montpellier, Montpellier, France
3. Pneumologie, CHU Montpellier, Montpellier, France
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Introduction : L'objectif de cette étude est d'évaluer la fréquence et les facteurs de risque d'échec de la prise en charge (PEC) ambulatoire du pneumothorax spontané primaire (PSP) à J7 de la prise en charge aux urgences.
Méthodes : Etude prospective d'évaluation des pratiques menée dans le SU d'un CHU depuis mars 2015, incluant des patients pris en charge pour un premier PSP ou une 1ere récidive non traumatique et ne relevant pas de la chirurgie. A l'issue d'une surveillance de 6h, les patients montrant une amélioration clinique et une ré-expansion pulmonaire à la radiographie thoracique postéro-antérieure (RT) et vérifiant les critères de décharge sont suivis en ambulatoire à J1 par entretien téléphonique standardisé, puis à J2 et/ou J3 au SU par réévaluation clinique et par imagerie de la ré-expansion pulmonaire, et à J7 lors d'une consultation en pneumologie. La prise en charge initiale inclue un drainage ou une surveillance seule selon la taille du pneumothorax. Le drainage est réalisé au moyen d'un drain de petit calibre et une valve unidirectionnelle pour les pneumothorax ayant un décollement apical de plus de 3 cm et/ou un décollement latéral de plus de 2 cm (recommandations de la BTS et ACCP) à la RT. Une hospitalisation à l'issue de la période de surveillance initiale au SU ou au cours du suivi est considérée comme un échec de PEC ambulatoire. Les RT sont relues par 2 urgentistes formés. Les facteurs associés à l'échec de PEC ambulatoire (dont antécédents et critères sociodémographiques, taille du PSP et défaut d'expansion à la RT, douleur à J0/J1/J2) sont analysés par régression logistique multivariée.
Résultats : 125 patients ont été analysés (à Juillet 2019), 85% d'hommes, âgés de 27±7 ans. 106 (85%) ont été drainés, 19 (15%) ont été surveillés. Le taux global d'échec de PEC ambulatoire à J7 est de 23% (dont 12% à l'issue des 6h de surveillance), de 26% pour les PSP drainés (dont 13% à l'issue des 6h) et de 11% pour les PTX non drainés. L'analyse de la cohorte totale (et des facteurs d'échec) est en cours.
Conclusion : Ces résultats préliminaires sont comparables à ceux décrits pour des prises en charge ambulatoire par des pneumologues. Les urgentistes formés peuvent donc gérer, en collaboration avec les pneumologues, la prise en charge en ambulatoire des PSP dans de bonnes conditions de sécurité.
Méthodes : Etude prospective d'évaluation des pratiques menée dans le SU d'un CHU depuis mars 2015, incluant des patients pris en charge pour un premier PSP ou une 1ere récidive non traumatique et ne relevant pas de la chirurgie. A l'issue d'une surveillance de 6h, les patients montrant une amélioration clinique et une ré-expansion pulmonaire à la radiographie thoracique postéro-antérieure (RT) et vérifiant les critères de décharge sont suivis en ambulatoire à J1 par entretien téléphonique standardisé, puis à J2 et/ou J3 au SU par réévaluation clinique et par imagerie de la ré-expansion pulmonaire, et à J7 lors d'une consultation en pneumologie. La prise en charge initiale inclue un drainage ou une surveillance seule selon la taille du pneumothorax. Le drainage est réalisé au moyen d'un drain de petit calibre et une valve unidirectionnelle pour les pneumothorax ayant un décollement apical de plus de 3 cm et/ou un décollement latéral de plus de 2 cm (recommandations de la BTS et ACCP) à la RT. Une hospitalisation à l'issue de la période de surveillance initiale au SU ou au cours du suivi est considérée comme un échec de PEC ambulatoire. Les RT sont relues par 2 urgentistes formés. Les facteurs associés à l'échec de PEC ambulatoire (dont antécédents et critères sociodémographiques, taille du PSP et défaut d'expansion à la RT, douleur à J0/J1/J2) sont analysés par régression logistique multivariée.
Résultats : 125 patients ont été analysés (à Juillet 2019), 85% d'hommes, âgés de 27±7 ans. 106 (85%) ont été drainés, 19 (15%) ont été surveillés. Le taux global d'échec de PEC ambulatoire à J7 est de 23% (dont 12% à l'issue des 6h de surveillance), de 26% pour les PSP drainés (dont 13% à l'issue des 6h) et de 11% pour les PTX non drainés. L'analyse de la cohorte totale (et des facteurs d'échec) est en cours.
Conclusion : Ces résultats préliminaires sont comparables à ceux décrits pour des prises en charge ambulatoire par des pneumologues. Les urgentistes formés peuvent donc gérer, en collaboration avec les pneumologues, la prise en charge en ambulatoire des PSP dans de bonnes conditions de sécurité.
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