Neuroleptiques
Neuroleptiques de première génération,
par opposition aux "nouveaux
antipsychotiques" ou "antipsychotiques
atypiques" (aripiprazole, clozapine, loxapine, olanzapine,
quétiapine, rispéridone).
Risques principaux
- Coma
- Dépression respiratoire
- Troubles du rythme cardiaque
- Syndrome malin des neuroleptiques
Points essentiels
Le syndrome malin des
neuroleptiques doit être évoqué devant
toute hyperthermie inexpliquée chez un consommateur de
neuroleptiques.
Ils appartiennent à des classes pharmacologiques hétérogènes.
- Signes neurologiques variables
- Coma calme avec les neuroleptiques sédatifs
- Coma agité avec hypertonie extrapyramidale et dyskinésies
bucco-linguo-faciales
- Syndrome anticholinergique
- Hypotension artérielle
- Dépression respiratoire
- Troubles de la conduction et du rythme cardiaque (notamment
allongement de l'intervalle
QT et torsades de pointes)
- Hypothermie
- Effets indésirables aigus
- Hospitalisation
- Lavage gastrique
à discuter au cas par cas
- L'intérêt clinique du charbon
activé n'a pas été formellement démontré.
Son administration en dose unique (50 g pour les adultes, 1 g/Kg
pour les enfants) doit être précoce, au mieux dans
l'heure qui suit l'ingestion
- Surveillance de la température
- Traitement du collapsus
- Troubles du rythme et de la conduction : sels
de sodium molaires, éventuellement entraînement
électrosystolique
- Traitement des convulsions
- Si dystonies : tropatépine
injectable ou trihexyphénidyle 1/2 à 3 ampoules
par voie intramusculaire soit 5 à 30 mg
Réalisé sous la direction
du Pr Vincent Danel, Université Grenoble Alpes
Dernière révision : Décembre 2019