Neuroleptiques : Conduite à tenir
Le traitement
- Hospitalisation
- Oxygénation
- L'intérêt du lavage
gastrique n'a pas été démontré.
Il doit être discuté au cas par cas en fonction
de la quantité de toxique(s) ingéré(s),
des effets toxiques attendus et du délai écoulé
depuis l'ingestion
- L'intérêt clinique du charbon
activé n'a pas été formellement démontré.
Son administration en dose unique (50 g pour les adultes, 1 g/Kg
pour les enfants) doit être précoce, au mieux dans
l'heure qui suit l'ingestion
- Cardioscope, jusqu'à la normalisation de l'intervalle
QT (amisulpride...)
- Surveillance de la température : réchauffement
progressif externe en cas d'hypothermie, glace si hyperthermie
- Traitement du collapsus
- En cas de :
- Troubles du rythme : lidocaïne
1 mg/Kg en dose de charge
- Troubles de la conduction : sels
de sodium molaires, éventuellement entraînement
électrosystolique
- L'administration d'intralipides pourrait être efficace
dans le traitement de certaines intoxications aux neuroleptiques
avec troubles du rythme (quétiapine par exemple)
- Traitement des convulsions
- En cas de dystonie aiguë : tropatépine
injectable ou trihexyphénidyle 1/2 à 3 ampoules
par voie intramusculaire soit 5 à 30 mg
Remarque : La diurèse forcée et l'épuration
extra rénale sont sans intérêt.
Ecran principal
Notions générales Eléments
diagnostiques
Réalisé sous la direction
du Pr Vincent Danel, Université Grenoble Alpes
Dernière révision : Décembre 2019