Intérêt de l'échographie clinique thoracique (ECT) précoce dans la prise en charge des insuffisances respiratoires aiguë aux urgences.
Diffusé le 16/10/2020PIERRE SAINTOT (1), PATRICK RAY (2), AURELIE AVONDO (2), PIERRE YVES DUPONT (2), PIERRE ANDRE GERRER (2), SAMIR LAGHZAOUI (1), ELEONORE TIMSIT (1)
1. SAU - SAMU, CHU DIJON, dijon, France
2. SAU - SAMU, CHU DIJON, DIJON, France
2. SAU - SAMU, CHU DIJON, DIJON, France
Attention, ce média a plus de 5 ans.
Introduction : Le diagnostic étiologique des insuffisances respiratoires aigües (IRA) est difficile en phase initiale. L'objectif principal de notre étude est d'évaluer l'intérêt de la réalisation précoce d'une ECT aux urgences dans la réduction du nombre de thérapeutiques inadaptées chez les patients.
Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude monocentrique, observationnelle, prospective, comparant les prises en charge des IRA aux urgences avec et sans ECT, menée de novembre 2018 à mars 2019 dans le SAU d'un CHU. Tous les patients admis en salle d'accueil des urgences vitales pour IRA d'origine non traumatique ont été inclus. Ils ont été répartis en deux groupes selon qu'ils aient ou non bénéficié d'une ECT initiale. Le critère de jugement principal était le nombre de thérapeutiques non conformes aux recommandations thérapeutiques de la pathologie retenue. L'association entre la réalisation d'une ECT et la présence d'au moins une thérapeutique inadaptée a été estimée par régression logistique avec calcul d'Odds ratio ajusté sur les facteurs de confusion.
Résultats : 234 patients dont 32% d'OAP, 33% de pneumonies, 3% d'embolies pulmonaires, 2% de pneumothorax, 17% d'épanchements pleuraux liquidiens, 14% de décompensations de BPCO et 7% de crises d'asthme ont été inclus ; dont 72 dans le bras ECT. Le sex-ratio H/F était de 1/1,5. Les groupes n'étaient pas comparables sur l'âge (73 +/- 18 ans sans ECT vs. 79 +/- 16 ans avec ECT). Dans le groupe avec ECT, 7% des patients ont reçu des thérapeutiques inadaptées, vs. 33% dans le groupe sans ECT (OR = 0,19, IC95% = [0,07 ; 0,55], p = 0,0021).
Discussion : Notre étude suggère que la réalisation d'une ECT précoce chez ces patients permet un traitement mieux ciblé en phase initiale. Le nombre de thérapeutiques inadaptées diminue, ce qui devrait induire une diminution de l'iatrogénie et de la morbi-mortalité. La formation active des médecins urgentistes à l'échographie clinique d'urgence devrait permettre de s'approprier cette pratique dans les années à venir, et ainsi à améliorer la prise en charge précoce des IRA.
Conclusion : La réalisation d'une ECT diminue significativement l'utilisation des thérapeutiques inadaptées à la phase initiale chez ces patients en IRA.
Matériel et méthode : Il s'agit d'une étude monocentrique, observationnelle, prospective, comparant les prises en charge des IRA aux urgences avec et sans ECT, menée de novembre 2018 à mars 2019 dans le SAU d'un CHU. Tous les patients admis en salle d'accueil des urgences vitales pour IRA d'origine non traumatique ont été inclus. Ils ont été répartis en deux groupes selon qu'ils aient ou non bénéficié d'une ECT initiale. Le critère de jugement principal était le nombre de thérapeutiques non conformes aux recommandations thérapeutiques de la pathologie retenue. L'association entre la réalisation d'une ECT et la présence d'au moins une thérapeutique inadaptée a été estimée par régression logistique avec calcul d'Odds ratio ajusté sur les facteurs de confusion.
Résultats : 234 patients dont 32% d'OAP, 33% de pneumonies, 3% d'embolies pulmonaires, 2% de pneumothorax, 17% d'épanchements pleuraux liquidiens, 14% de décompensations de BPCO et 7% de crises d'asthme ont été inclus ; dont 72 dans le bras ECT. Le sex-ratio H/F était de 1/1,5. Les groupes n'étaient pas comparables sur l'âge (73 +/- 18 ans sans ECT vs. 79 +/- 16 ans avec ECT). Dans le groupe avec ECT, 7% des patients ont reçu des thérapeutiques inadaptées, vs. 33% dans le groupe sans ECT (OR = 0,19, IC95% = [0,07 ; 0,55], p = 0,0021).
Discussion : Notre étude suggère que la réalisation d'une ECT précoce chez ces patients permet un traitement mieux ciblé en phase initiale. Le nombre de thérapeutiques inadaptées diminue, ce qui devrait induire une diminution de l'iatrogénie et de la morbi-mortalité. La formation active des médecins urgentistes à l'échographie clinique d'urgence devrait permettre de s'approprier cette pratique dans les années à venir, et ainsi à améliorer la prise en charge précoce des IRA.
Conclusion : La réalisation d'une ECT diminue significativement l'utilisation des thérapeutiques inadaptées à la phase initiale chez ces patients en IRA.
Voir les médias du dossier/événement :
Urgences 2020
Informations professionnelles
- AFMU
- Agenda
- Annonces de postes
- Annuaire de l'urgence
- Audits
- Calculateurs
- Cas cliniques
- Cochrane PEC
- COVID-19
- DynaMed
- E-learning
- Géodes
- Grand public
- Librairie
- Médecine factuelle
- Outils professionnels
- Podcast
- Portail de l'urgence
- Recherche avancée
- Recommandations
- Recommandations SFMU
- Référentiels SFMU
- Textes réglementaires
- UrgencesDPC
- Webinaire
- Weblettre
Actualites APM
- [17/07/2025] Publication du guide ministériel sur les antennes de médecine d'urgence
- [16/07/2025] La régulation médicale avec appel vidéo permet de réduire l'envoi…
- [16/07/2025] Publication du cahier des charges des filières psychiatriques…
- [12/07/2025] Lancement de la campagne nationale sur l'accès aux soins pour l'été,…
- [Toutes les actualités]