Description des patients pris en charge a? l'issue d'un de?part re?flexe du centre de traitement de l'alerte du 18
Diffusé le 16/10/2020Julien PEGEOT (1)
1. SAMU Urgences, CHU Besançon, Besançon, France
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Introduction : Les de?parts réflexes des pompiers font partie inte?grante de l'aide me?dicale urgente. La population issue de ces départs réflexes est peu étudiée. Elle participe au flux entrant des services d'accueil des urgences (SAU). L'objectif principal de cette e?tude est la description des patients pris en charge a? l'issue d'un de?part re?flexe des pompiers.
Mate?riel et me?thode : Les dossiers ont été sélectionnés avec les filtres du logiciel de régulation médicale. Nous avons inclus tous les patients majeurs pris en charge à l'issue d'un départ réflexe pompier du 18 au 25 Novembre 2018. Les données ont été recueillies sur les logiciels métier de régulation et du SAU. Des crite?res secondaires ont e?te? analyse?s. La concordance des motifs de de?part avec la liste e?tablie dans la convention tripartite. La description et comparaison des temps de prise en charge et des scores de gravite? des patients « de?part re?flexe » et de la population ge?ne?rale du SAU et des urgences traumatologiques.
Résultats : Nous avons inclus 144 patients. Les deux tiers des patients sont transportés vers un service d'urgence et représentent 9% du flux entrant du SAU et des urgences traumatologiques. La traumatologie est le motif principal de départ réflexe (56%). Les chutes à domicile représentent 27% du total des départs réflexes. Un renfort SMUR a été jugé nécessaire dans 10% des cas. Les motifs de de?part re?flexe sont respecte?s dans 94% des cas. Aucune différence de temps de prise en charge ou de gravite? n'est constate?e.
Discussion : L'intérêt des départs réflexes dans l'organisation du secours à personne et de l'aide médicale urgente est établi. Depuis 2008 et la création des départs réflexes l'activités des services départementaux d'incendie et de secours a augmenté. Les missions de secours à personne représentent 80% de cette activité. Les motifs de départs réflexes retrouvés n'ont pas tous de caractère d'urgence ou de gravité. Les interventions sur voie publique conduisent à 84% à un transport sur un service d'urgence. Ces problèmes ont déjà été soulevés en 2014 dans le rapport de l'IGAS et l'IGA.
Conclusion : La re?e?valuation de certains crite?res de de?part re?flexe est une piste a? explorer dans le contexte d'augmentation des passages aux urgences et des secours urgents à personne dans les missions des SDIS.
Mate?riel et me?thode : Les dossiers ont été sélectionnés avec les filtres du logiciel de régulation médicale. Nous avons inclus tous les patients majeurs pris en charge à l'issue d'un départ réflexe pompier du 18 au 25 Novembre 2018. Les données ont été recueillies sur les logiciels métier de régulation et du SAU. Des crite?res secondaires ont e?te? analyse?s. La concordance des motifs de de?part avec la liste e?tablie dans la convention tripartite. La description et comparaison des temps de prise en charge et des scores de gravite? des patients « de?part re?flexe » et de la population ge?ne?rale du SAU et des urgences traumatologiques.
Résultats : Nous avons inclus 144 patients. Les deux tiers des patients sont transportés vers un service d'urgence et représentent 9% du flux entrant du SAU et des urgences traumatologiques. La traumatologie est le motif principal de départ réflexe (56%). Les chutes à domicile représentent 27% du total des départs réflexes. Un renfort SMUR a été jugé nécessaire dans 10% des cas. Les motifs de de?part re?flexe sont respecte?s dans 94% des cas. Aucune différence de temps de prise en charge ou de gravite? n'est constate?e.
Discussion : L'intérêt des départs réflexes dans l'organisation du secours à personne et de l'aide médicale urgente est établi. Depuis 2008 et la création des départs réflexes l'activités des services départementaux d'incendie et de secours a augmenté. Les missions de secours à personne représentent 80% de cette activité. Les motifs de départs réflexes retrouvés n'ont pas tous de caractère d'urgence ou de gravité. Les interventions sur voie publique conduisent à 84% à un transport sur un service d'urgence. Ces problèmes ont déjà été soulevés en 2014 dans le rapport de l'IGAS et l'IGA.
Conclusion : La re?e?valuation de certains crite?res de de?part re?flexe est une piste a? explorer dans le contexte d'augmentation des passages aux urgences et des secours urgents à personne dans les missions des SDIS.
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