Le Biais du genre dans l'évaluation de la douleur d'origine traumatique chez l'enfant
Diffusé le 16/10/2020Mounir hagui (1), Bassem Chatbri (2), Olfa Djebbi (1), Mehdi Ben Lassoued (1), Khaled Lamine (1)
1. SAU, Hôpital Militaire Principal d'Instruction de Tunis , Tunis, Tunisie
2. Service des urgences , Hôpital Militaire Principal d'Instruction de Tunis , Tunis, Tunisie
2. Service des urgences , Hôpital Militaire Principal d'Instruction de Tunis , Tunis, Tunisie
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Introduction
La prise en charge de la douleur chez l'enfant impose tout d'abord l'impératif d'évaluer la douleur dans le but de calmer l'enfant. Malgré que les échelles dévaluation de la douleur ont été validés et leurs objectivité prouvée, l'estimation de la douleur chez l'enfant reste dépendante de l'évaluateur et de son expérience antérieure. L'objectif de notre travail est de déterminer si le sexe de l'enfant influençait l'évaluateur quand a la détermination du niveau de la douleur.
Méthodes :
Il s'agit d'une étude prospective monocentrique descriptive menée pendant une année. Ont été inclus tous les enfants avec un âge ? 2 ans admis aux urgences pour traumatisme. Ont participés à l'étude de tous les médecins et résidents exerçant dans notre service. L'enfant a été évalué initialement par l'investigateur grâce a l'Echelle EVENDOL (prise comme référence) puis le médecin évaluateur procédait à l'estimation de la douleur grâce à l'échelle des grimaces auquel il devait attribuer une valeur numérique. Le Test T de Student a été utilisé pour comparer la moyenne de la douleur entre le groupe I (Filles) et le groupe II (Garçons).
Résultats :
Ont été inclus dans l'étude 87 enfants (moyenne d'âge 1an ±72), il s'agissait d'un accident domestique dans 72% des cas, un accident de la voie publique ou chute dans la rue dans 28% des cas. Le groupe I comportait 45 filles et le Groupe II comportait 42 garçons. La moyenne de la douleur sur les échelles EVENDOL et des grimaces était respectivement de 9±3 et 11,4±5 pour le Groupe I (filles) et de 8±7 et 9,2±3 pour le groupe II (garçons). La différence était statistiquement significative entre les deux groupes (p>0,01). La concordance EVENDOL-Grimaces dans le groupe I était de 0,62 et dans de 0,84 dans le groupe II.
Conclusion :
Devant une douleur d'origine traumatique chez l'enfant, le médecin à tendance a surestimer la douleur chez les enfants de sexe féminin (k= 0,62). L'évaluation de la douleur chez les garçons était plus objective (K=0,84).
La prise en charge de la douleur chez l'enfant impose tout d'abord l'impératif d'évaluer la douleur dans le but de calmer l'enfant. Malgré que les échelles dévaluation de la douleur ont été validés et leurs objectivité prouvée, l'estimation de la douleur chez l'enfant reste dépendante de l'évaluateur et de son expérience antérieure. L'objectif de notre travail est de déterminer si le sexe de l'enfant influençait l'évaluateur quand a la détermination du niveau de la douleur.
Méthodes :
Il s'agit d'une étude prospective monocentrique descriptive menée pendant une année. Ont été inclus tous les enfants avec un âge ? 2 ans admis aux urgences pour traumatisme. Ont participés à l'étude de tous les médecins et résidents exerçant dans notre service. L'enfant a été évalué initialement par l'investigateur grâce a l'Echelle EVENDOL (prise comme référence) puis le médecin évaluateur procédait à l'estimation de la douleur grâce à l'échelle des grimaces auquel il devait attribuer une valeur numérique. Le Test T de Student a été utilisé pour comparer la moyenne de la douleur entre le groupe I (Filles) et le groupe II (Garçons).
Résultats :
Ont été inclus dans l'étude 87 enfants (moyenne d'âge 1an ±72), il s'agissait d'un accident domestique dans 72% des cas, un accident de la voie publique ou chute dans la rue dans 28% des cas. Le groupe I comportait 45 filles et le Groupe II comportait 42 garçons. La moyenne de la douleur sur les échelles EVENDOL et des grimaces était respectivement de 9±3 et 11,4±5 pour le Groupe I (filles) et de 8±7 et 9,2±3 pour le groupe II (garçons). La différence était statistiquement significative entre les deux groupes (p>0,01). La concordance EVENDOL-Grimaces dans le groupe I était de 0,62 et dans de 0,84 dans le groupe II.
Conclusion :
Devant une douleur d'origine traumatique chez l'enfant, le médecin à tendance a surestimer la douleur chez les enfants de sexe féminin (k= 0,62). L'évaluation de la douleur chez les garçons était plus objective (K=0,84).
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